Le marché de Ouidah

Petit village réputé comme étant un endroit d'échange populaire chez les anges de Caelum, Ouidah offrait un endroit paisible d'une beauté angélique. Les arbres géants donnaient l'impression que les maisons et le marché à leur pied était si petits qu'une seule branche pouvait parfois obscurcir complètement une des petites rues qui traversaient le village. Au printemps, lorsque la température se réchauffe quelque peu, on assiste à un spectacle de grand envergure, certaines fleurs géantes éclatent aux contacts des chauds rayons du soleil et de long filaments semblables à de la neige s'emportent au vent. Le sol, parsemé de ces géants coussins de ouates, semble être en plein ciel; de là les anges prennent toutes leur signification, se disait Hederic. Certains, la fourche à la main, tentaient d'emmagasiner ce cotton annuel pour éventuellement en faire de beaux vêtements estivaux, tandis que d'autres plus jeunes, s'adonnait à un plaisir d'y jouer que seul les enfants savent s'y bien y faire. Hederic et Heracles marchaient en pleine rue, passant auprès des marchands, chariot à la main et sacrant après ce cotton qui blanchissait le sol, et des comptoirs ouverts au public sur les façade des petites maisons rectangulaires. L'odeur du printemps et de fleurs odorantes emplissait leur nez de leurs arômes délicats.

"Heracles !" Dit Hederic. "Regarde un peu ce que je viens tout juste de m'acheter." Dit-il encore tout riant. Il brandissait un long chandail estival troué par deux fois au dos qu'il se collait à la poitrine en remarquant avec déception qu'il serait très probablement trop mince pour lui. La vendeuse avait tout de même toujours l'air de beaucoup avoir appréciée cette vente. Hederic pouvait toujours bien s'y consoler.

Leur promenade n'était pas singulière, bien qu'ils aient été demandés comme gardes temporaires dans le village, tout semblait si calme que cela suprendrait bien Hederic que de mauvaises histoires arrivent dans un si bel endroit. Il circulait aussi dans le marché extérieur à la recherche de quelques trouvailles, toujours interressants lorsque l'occasions s'y offrait. Prêt d'un arbre, un amuseur public s'amusait à cracher le feu au cotton qui l'empèchait d'effectuer ses voltiges.

Heraclès marchait légèrement en retraît d'Hédéric, il fouillait la foule du regard cherchant la raison pour patrouiller ce village. Il jeta un coup d'oeil à son ami.

Il avait trouvé dans un kiosque une fleur plus à son goût que les autres. Il est vrai qu'elle était ravissante mais son sourire cachait avant tout une vente pour le plaisir de sa bourse. Il examina denouveau la foule. Absolument rien à signaler. Sans doute un administrateur avait fait du zèle en les recrutants pour cette tâche. C'était sans importance. La journée était magnifique. Même s'il n'avait pas la chance de faire voler quelques tisons ardents, le plaisir d'être dans un endroit connu n'avait pas d'égal.

"Heracles ! Regarde un peu ce que je viens tout juste de m'acheter."

La dame avait fait fort. Elle avait profité de ses charmes pour faire une malheureuse victime. Héraclès sourit. Il marcha d'un pas lent jusqu'à son ami regardant son sourire idiot. Il laissa un rire s'échapper avant de marché côte à côte avec son ami.

- Je veux te voir le porter au moins une fois ! Ajouta Heraclès en riant toujours.

Le marteau sur une épaule, l'épaisse armure brillante au soleil. Il continua doucement sa route observant d'un oeil averti les passants. Non il n'y avait pas raison de douter de quoi que ce soit. Mais restons vigilant.

La journée c'était terminé sans incident. C'était ce que Siegfried avait bien pensé en acceptant cette corvé. Il pouvait ainsi profiter du plein air, et surtout s'éclipsé des corvés de la caserne. Il n'avait semblait-il pas conquis suffisamment le coeur d'une dulciné aujourd'hui. Ce n'était que partie remise.

Derrière ce grand charmeur dormait un tactitien. Conquérir le coeur d'une femme était sans doute un aussi grand défi que de combattre sur un champ de bataille.

Une fois devant la caserne Heraclès laissa son ami.

- Je vais te laissé t'occuper des rapports et de la paperasse. Moi j'ai du fer sur le feu. Je vais jeter un coup d'oeil à mes apprentis avant qu'il ne soit trop tard. Passe à la forge quand tu auras terminé. J'aurais peut-être quelques choses pour toi !

Leva la main il salua son frère d'arme une dernière fois avant de le laissé pénétré dans l'enceinte des gardes.

Il traversa le marché dans l'autre sens. Profitant beaucoup plus des kiosques et des gens aux alentours. La plupart fermait pour la journée leur commerce. Les enfants courraient pour ne pas être en retard pour le repas du soir. Quelques gens profitaient des derniers rayons de soleil encore chaud pour prolongé des discussions avec des amis où pour poursuivre des négociations pour un article.

Sifflant une balade, il pouvait entendre au loin les coups réguliers du marteau sur l'enclume. À ses oreilles, une galère doté de rameurs auraient pu garder le rithme sans difficultés. Ses élèves avaient bien appris leurs leçons.

Pénétrant dans une zone plus dégagé du marché, légèrement en retraît ce trouvait la forge du vieux Ouranos. Bâti pour résister aux quatres vents, elle était sans doute parmis les plus vieux bâtiments de la ville. Un bouclier accroché en signe d'affiche annonçait sa boutique.

Situé très près d'une immense mare, il y puisait l'eau pour y tremper le fer chaud. Il y trouvait aussi la solution pour gardé humide les cendres, rejets du four qui était entreposé en dune derrière sa boutique.

Ses armes étaient considéré comme des objets d'arts autant que d'arme destructrice. Malheureusement ses prix étaient tout aussi exorbitant. Lorsqu'il n'avait pas de commande spécial, il exécutait les réparations des outils ou des armes des nombreux voyageurs désirant son expertise.

Passant par la porte resté ouverte il remarqua le vieil homme réparant, bien assis confortablement, une cotte de maille. Son comptoir n'était plus couvert d'armes et il avait rangé ses chefs d'oeuvres normalement accroché aux murs. Remarquant l'arrivé d'un visiteur connu. Il laissa parraître un large sourire avant de saluer son invité.

- AAAAAAH ! Je suis content de te voir ! Tes élèves non pas cessé de me demandé quand tu allais revenir ! Tu as été long aujourd'hui ! Dit moi ce qui t'a retenue si longtemps !

- Désolé mon ami. J'ai été retenue plus longtemps que prévue. Tu sembles fort de bonne humeur toi aussi ! As-tu reçu les pièces que j'avais commandé ?

- Et comment je les ai reçu ! Elles sont magnifiques !

Il déposa la cotte de maille sur une étagère près de lui. Un peu comme le fait une vieil dame avec un tricot. Il souleva une boîte prêt de lui et la déposa sur ses genoux. La caisse était d'un bois d'amaranthe, beaucoup plus longue et large que haute, elle portait les armoiries d'un joallier réputé. Soulevant le couvercle afin de permettre à Héraclès de voir à l'intérieur, il retira un tissus qui protégeait du regard les deux pièces enfoncés sur un coussin écarlate. En regardant dans les yeux du vieux. On pouvait voir la lumière qui éclairait chacune de ses oeuvres. Ce scintillement qui avait fait de lui un forgeron.

- Tu les as montré aux jeunes ?

- Que non je te dis ! Ils auraient bâclés leur travail ! Et je pense que c'est à toi de le faire.

Refermant la boîte avec précaution, il laissa le soin à Héraclès de la prendre. Pour le moment cette caisse n'était pas importante pour le bon déroulement de son travail. Il contourna le comptoir en laissant la caisse sur celui-ci.

- Je vais terminé le travail ce soir. Annonça joyeusement le géant avant de disparaître dans l'arrière boutique.

Dans la salle la plus haute et la plus grande du magasin ce trouvait le fourneau. Nourrit sans cesse d'un charbon de bois, le soufflet en peau de mouton ne cessait son travail; gardant les braises tellement chaudes qu'on avait peine à les regardé.

Deux garçon était au travail. Le premier, le plus vieux des deux, frappaient à l'aide d'un marteau une longue lame de fer rougeoillant. un pied sur une poche de mouteau, il veillait à ce que la lame ne refroidisse pas. Le deuxième légèrement en retraît, nourrissait l'âtre de temps à autres. Passait le plus clair de son temps à polir une autre lame. Absorbé tous les deux dans leur travail. Ils avaient vraiment montré leur savoir faire durant cette dernière année.

- Alors comment sa ce passe les enfants.

Secouant les cheveux en brousaille du plus jeune, il s'approcha de l'enclume d'on le marteau ne cessait de ce faire entendre. Sans trop le déranger, il regarda de plus prêt la lame. Il avait suivit ses ordres à la lettre et maintenant il pouvait en être fier.

- Bon travail fiston ! Elle sera magnifique.

Souriant, il déposa la lame avec soin dans une bassine d'eau. Les deux lames après une minutieuse vérification était parfaite. Les pommeaux pouvaient être fixé maintenant. Il retourna en avant pour y prendre une partie du contenu de la boîte. Sélectionnant plusieurs outils reconnus pour leur précision, Il emboîta les pommeaux avec le fer encore chaud. Ses deux initiés regardaient le travail avec une attention toute particulière. C'était presque le dernier geste.

Il marqua de trois poinçons chacune des épées. Ses marques n'était pas visible à première vue. C'était les noms de ses deux initiés forgerons qui c'était donné beaucoup de mal durant toute cette dernière année. Pour la première fois depuis un an, le fer de ses deux lames allaient pouvoir quitté les braises ardentes qui les avaient maintenus incadescente pendant ses longs mois. Elles allaient maintenant avoir la chance de frappés pour chacun de ses coups de marteaux qui les avaient martelés sans arrêt. Elle étaient terminé.

Il s'occupa personnellement de les aiguisés. Veillant à ce que le tranchant soit aussi fin sur les deux lames. Il laissa ensuite chacune des épées a un de ses initiés afin qu'elles soient huilés. Il les regarda admiré leur création. Même si la plupart du temps c'était lui qui les avaient forgé. Il savait comment ce petit geste était la plus belle marque de gratitude qu'il pouvait leur offrir. Chacun rangeant sa lame dans les fourreaux créé exclusivement pour ses deux lames. Sur les fourreaux on pouvait y voir les armoiries du joallier, du forgeron et beaucoup plus en évidence, celle de Hederic Siegfried.

Les deux lames furent admirés par le vieux Ouranos avant d'être rangé dans la boîte d'amaranthe.